Les funérailles classiques contribuent à la destruction de l’environnement. C’est pour cette raison que des solutions écologiques émergent pour réduire l’impact de ces pratiques. Quelles sont alors les nouvelles possibilités d’obsèques écologiques en France ?
Plan de l'article
Les impacts des funérailles traditionnelles sur l’environnement
Les pratiques funéraires traditionnelles ont un impact négatif sur l’environnement. Les soins de conservation effectués sur les défunts sont à l’origine d’une pollution des nappes phréatiques.
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C’est le cas par exemple de l’injection de plus de 10 litres d’un produit aseptique et stérilisant dans le corps du défunt : c’est la thanatopraxie.
Pour contrer l’impact de ce procédé, la Coopérative de Pompes Funèbres Saint-Nazaire vous propose des services funéraires éthiques, solidaires et écologiques.
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Tous les ans, la conception des cercueils nécessitent une grande quantité de bois et contribuent à la déforestation. La colle et les métaux du cercueil que sont les poignées et clous ne se décomposent pas facilement et contribue à l’appauvrissement de la terre.
Par ailleurs, la crémation rejette d’importantes quantités de carbone et de mercures qui participent à la destruction de la couche d’ozone. Quant aux sols des cimetières, ils sont souvent abimés par des années de désherbage chimique.
Les nouvelles pratiques de funérailles écologiques en France
Pour limiter les impacts des pratiques funéraires traditionnelles sur l’environnement, de nouvelles possibilités d’obsèques écologiques sont autorisées en France. Voici les options les plus répandues.
La crémation
La crémation est le procédé funéraire le plus adopté par les Français de nos jours. Il s’agit d’une alternative écologique à l’inhumation classique et qui est respectueuse de l’environnement.
La crémation et l’inhumation peuvent avoir la même empreinte environnementale. Jusqu’à 27 litres d’essence sont en effet nécessaires pour réduire un corps en cendre. Cela provoque un rejet d’environ 160 kilogrammes de dioxyde de carbone.
L’inhumation reste toutefois l’option la plus polluante, car elle implique la construction d’un caveau, la pose d’une pierre tombale et une utilisation d’eau pour l’entretien du cimetière.
Le cercueil en carton
De nombreuses pompes funèbres en France proposent aujourd’hui des cercueils en carton pour des obsèques plus écologiques.
Ces modèles sont fabriqués avec des cartons recyclés et de la colle naturelle de maïs ou de pomme de terre. Selon les préférences du défunt et de sa famille, un motif ou une image peut y être intégré.
Un cercueil en carton n’est pas seulement écologique, il est aussi économique. Il coute en moyenne cinq fois moins cher qu’un cercueil en bois classique.
Les cimetières zéro-phyto
Une réglementation française oblige les municipalités à ne plus utiliser des pesticides dans les cimetières depuis 2017. De nombreuses villes se conforment donc à cette loi et présentent de plus en plus de cimetières minéraux pour un paysage plus naturel.
Les graviers sont remplacés par de l’herbe. Des arbres et des arbustes sont plantés de manière continuelle.
Par ailleurs, l’utilisation des produits d’embaumement dans les soins de conservation est limitée. Ces produits sont en effet très polluants pour la nappe phréatique et les sols.
Plusieurs personnes optent aujourd’hui pour l’organisation des obsèques en ligne. Cela permet en premier lieu de réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements lors des procédures. Cette solution offre également des alternatives écologiques comme la plantation d’un arbre du souvenir en mémoire du défunt.
Il est aussi possible d’opter pour l’urne biodégradable qui se transforme en bois. Une graine est plantée au-dessus des cendres et peut ensuite être inhumée en pleine terre pour pousser de façon naturelle.